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Atlas de la géographie ancienne et historique, composée, d'après les cartes de d'Anville
par L. B. D. M. - à Paris : chez Ad. Egron : chez Arthus-Bertrand : chez J. Chaumerot : chez Genets : chez Lenormant, 1807. - 1 vol. non paginé ([46] f. de pl.) : [19] cartes sur double page, [4] cartes sur une page, [1] gravure, [1] plan sur double page, [1] plan sur page simple ; 44 cm. - table des matières indiquant 25 cartes.
Schiltz 6
Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville (1697-1782) est un géographe et cartographe français. Nommé géographe du roi à 21 ans, il produisit 211 cartes, considérées comme les meilleures de son époque, dont certaines firent autorité jusqu’au XIXe siècle. Il publia un Atlas général en 1737, des atlas historiques, il a également collaboré à l’Encyclopédie. Il fut élu à l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1754 et à l’Académie des sciences en 1773.
La reliure plein cuir est aux armes du Lycée impérial de Paris (actuel lycée Louis-le-Grand, dont R. Schiltz fut le proviseur).
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Justin Premier, empereur de Constantinople, tragédie, sera représentée au College de Louis le Grand, pour la distribution des prix fondez par Sa Majesté. Le mercredi, quatriéme jour d'aoust mil sept cent cinquante-un, à midi précis. La tragédie sera representée seule le dimanche premier jour d'aoust, à trois heures précises après midi. |
Programme contenant le scénario et la distribution de la pièce écrite par Jean-Baptiste Geoffroy, jouée au collège Louis-le-Grand le 1er août 1751.
Mathurin Cordier.
La Civilité honneste pour l'instruction des enfans. En laquelle est mise au commencement la maniere d'apprendre à bien lire, prononcer & écrire ; de nouveau corrigée, & augmentée à la fin d'un très-beau Traité pour bien apprendre l'orthographe. Dressée par un missionnaire. Ensemble les beaux préceptes & enseignemens pour instruire la jeunesse à se bien conduire dans toutes sortes de compagnies.
A Troyes, chez la veuve Garnier, imprimeur-libraire, rue du temple. Avec permission. - 78-[2]-8 p. ; in-8°. - Auteur restitué d'après Barbier. - Avis au lecteur, permission du 2 juin 1714, préface "A la jeunesse qui aime l'honneur".
Caract. de civilité. Marque typogr. au titre. Bandeaux et lettres historiées gr. s. b. Page de titre déchirée en partie haute. Reliure demi-parchemin ancien réemployé et papier à la colle, contreplats en papier réemployé (adjudications "à ma mère"). Nombreux essais d'enfants, au crayon et à l'encre, quelques noms ("Nicolas Roze", "Louis Victor"...).
Schiltz 378
Cet ouvrage d’enseignement à l’usage des enfants, imprimé dès le XVIe siècle et attribué à Mathurin Cordier, théologien et pédagogue, né en Normandie en 1479, mort à Genève en 1564, et dont Calvin fut, dit-on, l'élève, a été maintes fois réimprimé et a fait l’objet de nombreuses contrefaçons. A noter, l’impression en caractères de civilité (caractères d’imprimerie qui imitent l’écriture manuscrite).
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Joachim Heinrich Campe. |
« Au début du XVIIIe siècle, la littérature enfantine n’a pas encore d’identité propre. Dès le début des années 1760, l’opinion est dominée par les théories rousseauistes, […] en faveur d’un nouveau type d’éducation. À la même époque, les livres écrits uniquement pour les filles commencent à se multiplier à côté des livres « pour les jeunes gens » ou « à l’usage des deux sexes ». Entre 1750 et 1830, cet ensemble forme en France un corpus de près de 200 titres […] Destiné à être utilisé dans un cadre éducatif souvent imprécis, familial ou scolaire, ce corpus qui se veut d’abord utilitaire inclut à la fois du récréatif et de l’instructif. » (Isabelle Havelange, « Un corpus inédit : les ouvrages écrits pour les demoiselles. Les livres pour les jeunes filles, 1750-1830 », novembre 2009.).
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Jean-Nicolas Bouilly.
Conseils à ma fille.
Sixième édition ornée de nouvelles gravures d'après les dessins de Chasselat. Paris: L. Janet, circa 1830. 2 vol. (372 p.) (354 p.) in-12.
Schiltz 1317
Ouvrage illustré de nombreuses planches, qui connut de nombreuses rééditions entre 1812 et 1894. C'est un ouvrage, nous précise l'auteur dans son introduction, « entièrement consacré à l'amusement et à l'instruction des jeunes personnes de toutes les classes de la société ». Jean Nicolas Bouilly (1763-1842) était d'abord avocat à Paris. Après le 9 Thermidor, durant la Révolution, il fut membre de la Commission de l'instruction publique, qui organisa les écoles primaires. À partir de 1800, il se consacra entièrement à la littérature.
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Jean Gaillard. |
Ce n’est pas un traité savant sur la langue latine, mais un ouvrage pratique à l’usage des élèves, illustré par des exemples concrets. Jean Gaillard, l’auteur, « régent de l’Université », dédicace cet ouvrage aux fils de Pierre-César du Cambout, marquis de Coislin et lieutenant-général des armées du roi : Armand du Cambout, marquis de Coislin (1635-1702), qui sera académicien à 14 ans, et son frère cadet, Pierre-Armand du Cambout de Coislin (1636-1706), abbé de Saint-Victor de Paris en 1644, qui deviendra cardinal. En 1648, date de la 2e édition (et 1ère connue) de l’ouvrage, ils ont respectivement 13 et 12 ans, ils sont donc les « cœurs de cible » de ce type de méthode.
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Académie des inscriptions et belles-lettres. |
Publié en 51 volumes in-4° entre 1717 et 1843, cet ouvrage périodique a été réédité en format in-12, de 1718 à 1781, en 102 volumes. Les ouvrages sont préparés par le secrétaire perpétuel qui organise le recueil des Mémoires, publie les éloges des académiciens disparus, fait la notice des communications qu'il retient dans l'Histoire de l'Académie. L'Académie des inscriptions est une grande institution de la monarchie et une de ses plus belles réalisations intellectuelles. Elle a servi de modèle aux Académies de province qui ont à leur tour voulu faire connaître au public les travaux de leurs membres.
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