Carnet A, ca 1490-1492. 218 x 155 mm. 63 ff. (feuillets manquants soustraits par Libri). Rel. ancienne en parchemin, de forme portefeuille avec attache (XVIIe s., entre la coll. Leoni et l’entrée à l’Ambrosienne ?).
Supplément : 244 x 194 mm. 34 ff. Demi-rel. fin XIXe s.
Dans ce codex, dont Melzi a transcrit de nombreuses notes, Léonard esquisse une théorie de la peinture, qu’il place au-dessus de tous les autres arts. Il la considère comme une véritable science, fondée sur l’observation directe de la nature et une parfaite compréhension de son fonctionnement.
« Et cette science est vraiment la fille légitime de la nature, car c’est la nature qui l’a engendrée, mais pour être précis, nous l’appellerons petite-fille de la nature, parce que la nature a produit toutes les choses visibles, et de ces choses est née la peinture. Nous l’appellerons donc justement petite-fille de cette nature et parente de Dieu. »
(trad. André Chastel, Léonard de Vinci, Traité de la peinture, 1987, p. 110)
Ms 2185 (supplément A), f. 4v : |
Ms 2185 (supplément A), f. 13v : |
Ms 2185 (supplément A), f. 14r : |
Le codex aborde aussi le domaine de la physique (notamment le mouvement de l’eau et la science des poids), au côté d'observations anatomiques.
Ms 2172 (Manuscrit A), f. 44v : études sur les poids, le mouvement et la pression de l’eau. |
Ms 2172 (Manuscrit A), f. 45r : études sur les poids, le mouvement et la pression de l’eau. |
Ms 2172 (Manuscrit A), f. 62v : études sur les proportions de la tête du cheval. |
Ms 2172 (Manuscrit A), f. 63r : études sur les proportions de la figure humaine. |
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